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Résolution sur la dérive mafieuse adoptée par l'Assemblée de Corse : les prises de parole politiques

Au moment d'adopter une des deux résolutions proposées face à la dérive mafieuse, plusieurs prises de parole ont eu lieu.

La première a été celle de Jean-Martin Mondoloni pour défendre et expliquer la différence majeure entre la résolution majoritaire et celle de son groupe, qui n'a pas été adoptée. A ses yeux, la violence politique de ces dernières décennies ne peut être dissociée des facteurs ayant favorisé la dérive mafieuse en Corse.

On écoute Jean-Martin Mondoloni.

Autre prise de parole, celle de l'élue non-inscrite, mais dans les faits seule représentante de Corsica Libera dans l'hémicycle, Josepha Giacometti. Celle-ci explique avoir cherché un consensus, quitte à ne pas demander à inclure dans cette résolution ce qui est selon elle une des causes de la dérive, à savoir les violences d'Etat, et le recours de ce dernier à des voyous contre les nationalistes. Ainsi, elle s'est opposée fortement à la vision des choses de Jean-Martin Mondoloni concernant l'empreinte de la violence politique dans les racines de la dérive mafieuse.

On écoute Josepha Giacometti.

Enfin, le président de l'Exécutif de Corse, Gilles Simeoni, a exprimé un sentiment globalement positif, mais avec une déception : celle de n'avoir pu parvenir à une résolution commune. Il a qualifié la position de la droite sur la violence politique d'erreur politique, scientifique, et d'anachronisme.

On écoute Gilles Simeoni.