Lutte contre les dérives mafieuses : le collectif Massimu Susini prend note des avancées législatives mais attend mieux
Dans le cadre de l'examen du projet de loi sur les narcotrafics, le collectif Massimu Susini avait, via certains députés fait suivre plusieurs propositions d'amendement.
Deux d'entre elles ont été adoptées, la première sur la confiscation obligatoire des biens à l'origine non justifiée, la deuxième concernant le renforcement du statut de repenti.
Toutefois, pour le collectif, le compte n'y est pas totalement. Celui-ci estime que "nonobstant ces avancées, ce texte est loin d’être parfait et comporte plusieurs incohérences très regrettables. Nous déplorons notamment que le délit d'association mafieuse, que nous avions proposé, n'ait pas été adopté. L’article du code pénal créé par cette loi ne permet pas de lutter contre ce qui singularise la méthode mafieuse, à savoir le pouvoir d'intimidation et la loi du silence qui en dérive.
Après avoir fait adopter, en 2024, la confiscation obligatoire des biens qui sont l’objet ou l’instrument de l’infraction et la possibilité d’affecter ces biens mafieux à des collectivités territoriales, notre collectif a, une fois de plus, prouvé sa capacité à créer du consensus autour de mesures fortes, efficaces et justes"