Le Direct

Plusieurs interpellations de jeunes militants nationalistes en Haute-Corse

Ce mercredi, au petit matin, sept jeunes militants nationalistes ont été arrêtés et placés en garde-à-vue. Majoritairement originaires de Balagne, cinq d'entre eux ont été transportés vers le camp militaire de Borgo où ils sont entendus dans un dossier qui serait en relation avec les incidents qui ont accompagné l'assassinat d'Yvan Colonna.

Parmi les réactions, celle du collectif Patriotti qui estime qu'"encore une fois, alors que le ministre de l'intérieur de la France vient de venir parler de dialogue et de processus d'évolution politique sur notre terre, le lendemain, des rafles interviennent. Entre la répression ou le dialogue le gouvernement français doit faire un choix."

De son côté, Femu a Corsica réaffirme que "la paix ne peut en aucun cas se construire par la voie de la répression et des arrestations, mais par la mise en place d'une solution politique globale pour la Corse".

Côté Corsica Libera, le parti s'érige contre "cette logique délétère, qui ne peut susciter qu’un sentiment de révolte plus que légitime face à l’arbitraire, et ne saurait parvenir à intimider tout un peuple, objectif manifeste de ce genre de manœuvres."

Pour le PNC, via son secrétaire national, Pascal Zagnoli, présent devant le camp militaire de Borgo puisque le PNC voit au moins un de ses jeunes militants gardé à vue, même condamnation.

On écoute Pascal Zagnoli.