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Violence et mafioïsation de la Corse au menu d'un débat à l'Assemblée de Corse

L’assemblée de Corse entendait faire sien le débat sur la violence et les dérives mafieuses dénoncées par la société civile et certains mouvements politiques. Ce jeudi matin donc, tous les groupes de l’assemblée de Corse ont exprimé pour certains des constats, pour d'autres des débuts de solutions, mais sans pour autant que ne jaillisse de véritable révolution politique.

La première des interrogations a consisté dans la sémantique, mafia, dérive mafieuse ou prémafieuse, chacun y voyant un contexte et une nécessité de réponse appropriée.

Pour le groupe Corsica Libera, Petr'Antò Tomasi a voulu planter un débat sociétal. Il s’est également interrogé sur la nature des violences.

On l'écoute .

Jean-Charles Orsucci au nom du groupe Andà per Dumane, est revenu sur le rôle de l'État mais aussi du système éducatif.

On l'écoute.

Pour le groupe PNC, Julia Tiberi a soulevé certaines ambiguïtés et surtout la nécessité de ne pas tomber dans un prétexte liberticide.

On l'écoute.

Enfin, le président de l'Exécutif, Gilles Simeoni, a tenu à souligner qu'individuellement comme collectivement, tout le monde doit être à la hauteur de la situation, avec l'organisation prochaine d'une session exceptionnelle. Pour lui, il faut s'inspirer de ce qui a été fait dans d'autres pays qui ont été confrontés aux mêmes problématiques.

On écoute Gilles Simeoni.