Réélection de Yael Braun-Pivet à la présidence de l'Assemblée Nationale : la réaction des députés corses
Après l'élection de Yael Braun-Pivet comme président de l'Assemblée Nationale, la satisfaction était forcément de mise pour Laurent Marcangeli.
Le président du groupe Horizons, dont la candidature de Naima Moutchou a été retirée dès la fin du premier tour, a en effet soutenu sans se cacher la présidence sortante. Laurent Marcangeli se veut toutefois rassembleur, et récuse tout renoncement à travers le soutien de la Droite Républicaine, qui devrait récupérer des fonctions clef au sein de l'Assemblée Nationale.
Il ne tient pas rigueur aux députés nationalistes de leur non-participation au troisième tour.
On écoute Laurent Marcangeli.
François-Xavier Ceccoli était lui aussi satisfait, étant l'un des élus de la Droite Républicaine a avoir rapidement accompli une bascule, dès le deuxième tour, sur la candidature de Yael Braun-Pivet.
Malgré les relations parfois houleuses par le passé entre cette droite et le camp présidentiel, François-Xavier Ceccoli explique que l'intérêt général du pays l'exigeait, au dela de tute considération de pouvoir, le député de la seconde circonscription de Haute-Corse ne souhaitant pas s'exprimer sur le "deal" qui aurait été passé entre Ensemble et le groupe de la Droite Républicaine.
Le député nouvellement élu lance ce qui est selon lui un "manque de courage" des députés nationalistes, à travers leur non-participation au troisième tour.
On écoute François-Xavier Ceccoli.
Ce positionnement de non-alignement de troisième tour est assumé par Paul-André Colombani, après le flop, y compris au sein du groupe LIOT, de la candidature de Charles de Courson.
Pour Paul-André Colombani, s'il était impossible de porter au pouvoir le Front Populaire, il ne pouvait pas se résoudre à voter pour la candidate d'un camp présidentiel massivement rejeté par les électeurs ayant contribué à sa réélection.
On écoute Paul-André Colombani.