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Pierre Savelli installé pour six ans supplémentaires dans le fauteuil de maire de Bastia, Gilles Simeoni n'écarte pas la présidence de la CAB

C’est dans un théâtre de Bastia largement acquis à sa cause que le maire de Bastia, Pierre Savelli, s’est vu reconduit dans ses fonctions pour six ans supplémentaires.

Son équipe est en partie renouvelée, car parmi les douze adjoints l’entourant, Leslie Pellegri, Serge Linale et Didier Grassi laissent leur place à Lisandru de Zerbi, qui avait ôté son écharpe tricolore pour la photo de famille, Laura Orsini-Sauli et Don Petru Luccioni.

Dans son discours, après avoir exprimé son regret de ne pas voir les communistes représentés dans l’opposition, il a évoqué la nécessité de se mettre autour d’une table avec les tendances du nationalisme qui, sans être associées à son équipe, ont contribué à son succès du second tour.

On écoute Pierre Savelli 

De son côté, Gilles Simeoni, simple conseiller municipal, compte bien revenir sur les bancs du conseil municipal et du conseil communautaire après avoir laissé son siège vide pendant plus de quatre ans, depuis son élection à la présidence du Conseil Exécutif de Corse.

Plus encore, lorsque l’on questionne celui-ci sur la possibilité de le voir se porter candidat à la présidence de la Communauté d’Agglomération de Bastia, il ne répond pas non mais pointe la compatibilité juridique entre les deux présidences.

Ecoutons Gilles Simeoni.

Forcément, dans l’opposition, les mines étaient moins réjouies. Du côté des huit élus de la liste Unione per Bastia, certains ont même vécu des moments douloureux, à l’instar de François Tatti, qui a glissé son bulletin dans l’urne sous les huées d’une partie du public. Jean-Sébastien de Casalta, quant à lui, n’a pas pris la parole et s’est contenté d’une déclaration laconique à la sortie de ce conseil municipal.

On écoute Jean-Sébastien de Casalta.

Julien Morganti, quant à lui, n’est pas resté muet. Incarnant avec Viviane Albertelli le groupe Un Futur pour Bastia, il a été applaudi au moment de l’appel et de son passage à l’urne, et pas seulement par ses partisans. Cela ne l’a pas empêché de critiquer de nouveau le bilan de la majorité sortante et réélue, et d’affirmer sa différence dans l’opposition. Julien Morganti qui assume le fait qu’il ne siègera pas si le conseil municipal devait dériver d’un travail fourni.

On écoute Julien Morganti