Le Direct

Paul-André Colombani n'accordera pas, lui non plus, sa confiance à François Bayrou

Au rythme où vont les choses, il ira nettement plus vite de compter ceux qui vont voter la confiance à François Bayrou ce lundi à l'Assemblée Nationale que ceux qui ne le feront pas.

Parmi ceux qui vont faire le choix de débrancher, par constat global plus que par envie profonde, le gouvernement Bayrou, le député de la seconde circonscription de Corse-du-Sud, Paul-André Colombani.

Un choix qui suit l'extrême majorité des députés du groupe LIOT, motivé par l'inadaptation des réponses proposées par François Bayrou face à un constat d'étranglement financier de la France pourtant partagé.

Pour la suite, si la dissolution venait à ne pas être le choix présidentiel, Paul-André Colombani avance le nom de son collègue de LIOT Charles de Courson pour être un premier ministre de grand compromis le temps de terminer l'actuelle mandature présidentielle.

Concernant l'avenir du processus d'autonomie de la Corse, Paul-André Colombani, réaliste sur son caractère compromis, ne veut malgré tout pas plonger dans un pessimisme total.

On écoute Paul-André Colombani.