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Bastia : les soutiens affluent pour le jeune homme victime d'un coup de couteau dans une rixe

Après le coup de couteau dont a été victime un jeune homme de dix-neuf ans, Francescu Angelini, au cours d'une rixe dans un bar à Bastia dans la nuit de jeudi à vendredi, l'enquête pour violences volontaires aggravée suit son cours.

Depuis ce vendredi après-midi, un homme, qui serait un étranger en situation régulière, a été placé en garde à vue et est entendu par les services de la police judiciaire de Bastia.

Les soutiens au jeune homme, dont le pronostic vital n'est plus engagé, affluent. Tout d'abord, une soixantaine de personnes s'est rassemblée devant le commissariat de Bastia en fin de journée ce vendredi, à l'appel des partis d'extrême droite Forza Nova, Rassemblement National, et Reconquête. La famille du jeune homme, déjà présente sur les lieux, ne s'était pas jointe à cet appel.

D'autres mouvements politiques ont soutenu ce jeune homme et sa famille par communiqué. Toujours à l'extrême droite, le parti nationaliste Mossa Palatina, par l'intermédiaire de son leader Nicolas Battini, estime que "ceux qui veulent balayer d’un revers de main ces réalités nouvelles qui s’imposent durement aux Corses comme aux autres Européens auront des comptes à rendre.".

Le parti indépendantiste Core in Fronte, quant à lui, refuse "de voir se développer ou se banaliser, en Corse, des comportements qui participent à un changement sociétal majeur.". Le PNC, quant à lui, estime que "la Corse s’enfonce dans une crise majeure, jusqu’à perdre les repères identitaires et moraux qui, durant des siècles, l’ont préservée et aidée à maintenir un sentiment d’appartenance et une culture vivaces.". Femu a Corsica affirme "qu'on ne peut accepter de telles violences qui touchent nos jeunes sur leur terre".

Le député de la seconde circonscription de Haute-Corse, François-Xavier Ceccoli, estime que "le laxisme à l’œuvre depuis trop d’années ainsi que les discours complices d’une partie de notre classe politique nous ont conduits à cette situation catastrophique. Tout cela doit cesser.". Pour Julien Morganti, principal opposant de Pierre Savelli à Bastia, cette agression illustre le fait que "la dérive dans laquelle s’enfonce la Corse doit faire réagir l’ensemble de la société.