Municipales à Bastia : Sacha Bastelica peaufine sa démarche de gauche et critique les choix du Parti Communiste et du PNC
Les élections municipales à Bastia ont pris un coup d'accélérateur dans leur campagne ces derniers jours, mais aussi dans leurs tractations. Tandis que Julien Morganti s'est réuni dans une démarche du nom d'Uniti avec Jean-Sébastien de Casalta, Sylvain Fanti, le MCD de François Tatti, et le PNC, ceux qui ont été laissés sur le côté discutent.
Ainsi, selon nos informations, des discussions ont de nouveau eu lieu entre Jean Zuccarelli, Jean-Martin Mondoloni, le Parti Communiste et le Parti Radical de Gauche cette semaine. Les quatre composantes essaieraient de se réunir dans une deuxième démarche d'union des oppositions, tout aussi hétéroclite que la première.
De son côté, Sacha Bastelica, et sa démarche Via Citadina, a vu sa participation aux réunions estivales d'avant l'implosion de la démarche unitaire large tourner court. Sans doute car la volonté de renouvellement des hommes et des méthodes portée par l'initiative la plus à gauche de ces municipales à Bastia s'est heurtée aux appareils plus anciens et rodés.
Sacha Bastelica, qui devrait dévoiler sous huitaine un certain nombre de ses soutiens, affirme être le seul candidat à avoir un programme déjà délimité avec des mesures comme l'interdiction de nouvelles résidences secondaires, l'encadrement des loyers ou l'extension du tarif résident du stationnement à l'ensemble des habitants de Haute-Corse.
Surtout, il tire à boulets rouges sur le PNC, qu'il qualifie de "soi-disant nationalistes" suite à leur union avec Julien Morganti, mais aussi sur le Parti Communiste, coupable selon lui de discuter avec la droite.
On écoute Sacha Bastelica.
