Le Direct

Municipales à Bastia : Julien Morganti chef de file d'une union partielle de l'opposition municipale

Ce samedi, la campagne des municipales à Bastia s'est vraiment lancée avec le dévoilement de la démarche Uniti, portée par Julien Morganti.

Un peu plus de 200 personnes étaient de la partie pour l'éclosion d'une démarche incluant donc Julien Morganti, mais aussi Jean-Sébastien de Casalta, Sylvain Fanti, le MCD de François Tatti et le PNC. Dans l'assistance, la présence de Jean-Christophe Angelini et du député Paul-André Colombani ont été remarquées, tout comme celle du conseiller territorial de droite Jean-Michel Savelli, frère du maire sortant, Pierre Savelli.

Remarquées aussi, les absences, annoncées, de Jean Zuccarelli, de Jean-Martin Mondoloni, du Parti Radical de Gauche et du Parti Communiste, rendant cette union de l'opposition municipale certes large sur la cartographie politique, mais très incomplète.

Cette question, vous l'entendrez, Julien Morganti a choisi de l'éviter fermement, préférant se concentrer sur la critique de la mandature municipale sortante, rendant une ville de Bastia selon lui déclassée et sale. Le leader d'Uniti veut se saisir du dossier social, mais aussi de celui de la lutte contre l'insécurité et les communautarismes.

De plus, comme une pique à Gilles Simeoni que l'on murmure de plus en plus tête de liste de la majorité, Julien Morganti l'assure : il sera bien le maire de Bastia en cas de victoire de cette liste.

On écoute Julien Morganti.

Alors que Julien Morganti avait qualifié de "revancharde" la démarche d'union au second tour de trois oppositions en 2020, Jean-Sébastien de Casalta, son instigateur de l'époque, a choisi de mettre de côté ces bisbilles pour prioriser, selon lui, le besoin d'une démarche d'union au premier tour.

Balayant d'un revers de main les accusations de Jean Zuccarelli à son égard concernant l'implosion d'une démarche d'union exhaustive, Jean-Sébastien de Casalta explique aussi que sa prise de recul n'est pas due à sa mise en examen, toujours courante, dans une affaire de soupçons de fraude électorale en 2020.

On écoute Jean-Sébastien de Casalta.

Côté PNC, c'est un jeune militant, Mathieu Ricci, qui a été chargé de représenter le parti autonomiste. Alors que beaucoup voient en cet engagement fort du PNC la suite de la guerre ouverte entre son leader, Jean-Christophe Angelini, et Gilles Simeoni, Mathieu Ricci affirme quant à lui que vouloir territorialiser le scrutin, comme le souhaite pourtant François Tatti, serait une erreur.

Concernant les composantes mises de côté, Mathieu Ricci est resté evasif, tandis qu'il accuse la municipalité de s'être adonnée au clientélisme.

On écoute Mathieu Ricci.

Sylvain Fanti, représentant esseulé de la droite, veut quant à lui porter sur cette liste les préoccupations relatives à la sécurité, pour incarner au mieux sa sensibilité politique.

On écoute Sylvain Fanti.

Chez Marie-Claire Poggi, qui représentera, avec d'autres, le MCD de François Tatti sur la liste Uniti, les dossiers sociaux seront la priorité.

On écoute Marie-Claire Poggi.