Municipales à Bastia : Michel Stefani explique pourquoi le Parti Communiste s'unit à Jean-Martin Mondoloni, à Jean Zuccarelli et au PRG
Alors qu'il reste cinq mois avant les élections municipales, l'opposition municipale de Bastia a déjà animé la campagne. L'union générale de l'opposition n'aura été qu'une amourette estivale qui s'est terminée avec pertes et fracas au début du mois d'août, quand le texte fondateur de cette dernière a été finalement refusé par le PNC, François Tatti et Jean-Sébastien de Casalta.
Depuis, le divorce a été consommé. D'un côté, la liste Uniti de Julien Morganti, avec le PNC, François Tatti, Jean-Sébastien de Casalta et Sylvain Fanti. Et de l'autre, la question était sur toutes les lèvres depuis quelques semaines : les répudiés de l'union allaient-ils eux-mêmes s'unir pour ne pas s'éparpiller ?
Après quelques semaines de discussions, Jean Zuccarelli, Jean-Martin Mondoloni, le Parti Communiste et le Parti Radical de Gauche ont décidé d'unir leurs forces dans une seule et même liste. Pour l'heure, la question de la tête de liste n'est pas d'actualité, la priorité étant plutôt donnée à une ligne de conduite commune.
Michel Stefani, pour le Parti Communiste, détaille celle-ci comme une démarche républicaine, avec des objectifs sociaux comme la baisse du prix de l'eau et des impôts, ainsi que la construction de logements sociaux.
Pour autant, plus d'un observateur pourra considérer comme baroque une union entre les communistes et une partie de la droite. Michel Stefani affirme que les principes et la volonté d'impulser un changement de fond surpasse le reste. Pour lui, cette initiative est cohérente, face à la liste Uniti où Julien Morganti et François Tatti ont été dans la majorité municipale sortante pendant un an après les municipales de 2014.
On écoute Michel Stefani.
