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Municipales à Bastia : premier grand meeting de campagne pour Julien Morganti

Eclairage travaillé, animateur pour haranguer les foules, lasers, fumée et musiques dans le vent, Julien Morganti, tête de liste Un Futur pour Bastia, n’a pas hésité à s’emparer des codes des spectacles pour son premier grand meeting de campagne à Lupinu.

L’occasion pour le candidat de présenter, dans le monde réel cette fois-ci, sa liste, constituée quasi-exclusivement de membres de la société civile, mais aussi de rappeler les piliers de son programme, déjà présenté il y a plusieurs semaines : développer, protéger, verdir et unir, avec 140 idées parmi lesquelles un triptyque de gratuités, à savoir les transports, les cantines et les crèches, le tout avec un budget d’investissement de 25 millions d’euros par an pour financer, notamment, 2 300 places de parking supplémentaires.

Et qui dit meeting dit banderilles plantées sur le cuir des adversaires. Elles auront été nombreuses, d’abord envers le maire sortant Pierre Savelli, « maire par défaut » qui selon Julien Morganti aurait dû présenter des excuses aux bastiais plutôt que sa candidature. Les autres adversaires en auront eu aussi pour leur argent, à qui ne voyant que leur héritage comme seul avenir pour Bastia, à qui découvrant la ville tel Mimi Siku dans Un Indien dans la Ville, ou encore celui qui ouvre une boîte à idées comme pour camoufler l’absence de celles-ci

Julien Morganti l’a dit, il ne se voit ni adjoint, ni marchepied d’un autre candidat, mais seulement maire pour incarner un véritable changement autour de son projet, le seul existant à l’heure actuelle selon lui, balayant toute union qui ne se ferait pas derrière lui.

On écoute Julien Morganti.

À la deuxième place, on retrouve un profil qui peut surprendre, celui de Viviane Albertelli. Jeune retraitée de la fonction publique hospitalière, celle-ci était une figure de la CGT de l’hôpital de Bastia

On écoute Viviane Albertelli qui nous explique les raisons de son engagement aux côtés de Julien Morganti.