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Joseph Colombani : "la crise de l'agriculture mondiale peut profiter aux productions dites de niche"

(Alex Bertocchini - Alta Frequenza) - Les lampions de la fête se sont éteints porte de Versailles avec la tombée du rideau sur le 50e salon de l'agriculture de Paris. On peut bien parler de fête car une nouvelle fois les produits de la Corse, exposés sur un stand de plus de 500 m2, ont conquis un public de plus en plus nombreux. A titre d'illustration on peut citer le restaurant de la Corse, un restaurant dit pédagogique, qui a vu son affluence augmenter de 38 % par rapport à l'année précédente; plus de 400 repas y ont été en effet servis chaque jour. Et nous ne reviendrons pas sur les 102 médailles obtenues par les produits corses à l'occasion des différents concours. La crise de confiance envers les produits agro-alimentaires industriels a apparemment joué un rôle dans ce retour des consommateurs vers les produits du terroir. L'agriculture doit-elle servir à nourrir les hommes ou à amasser du capital ? C'est une question sur laquelle le président de l'Assemblée de Corse a été très à l'aise. Joseph Colombani, futur président de la Chambre Régionale, apparemment plus à l'aise sur son exploitation que dans le brouhaha d'une telle manifestation, pense lui aussi que la crise de l'agriculture mondiale peut profiter aux productions dites de niche. Mais aux conditions qu'il nous détaille.