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Canari : la déconstruction de l'usine d'amiante se précise

Un chantier quasiment unique au monde : c'est ainsi que le préfet de Haute-Corse, Michel Prosic, a présenté le chantier de déconstruction de l'usine d'amiante de Canari, à l'abandon depuis les années 1960, et qui a englouti plus de vingt millions d'euros de remise en état depuis trente ans.

Ces travaux, qui débuteront dès septembre prochain, s'étendront jusqu'à fin mai 2026, avec en premier lieu la déconstruction du bâtiment électrique et du concasseur, puis celle, plus spectaculaire, du bâtiment principal, à flanc de RD80. Celle-ci sera ouverte en circulation alternée durant toute la durée des travaux, si ce n'est une dizaine de nuits.

Des travaux d'un coût de sept millions d'euros sous haute surveillance environnementale avec des relevés à dix endroits différents du Cap Corse afin de vérifier que le taux de fibres d'amiante ne dépasse pas cinq fibres par litre d'air, alors que les relevés en place depuis octobre dernier ne détectent aucune fibre.

On écoute Michel Prosic, préfet de Haute-Corse.

Chez les maires du Cap Corse, cette déconstruction se passe dans des conditions de concertation et de transparence de la part de l'Etat qui sont à souligner selon eux.Ceux-ci sont satisfaits de voir que le souvenir de cette usine pourra être préservé, mais restent prudent sur la tenue des délais. En effet, la planification d'une quinzaine de jours d'arrêt du chantier au fil des périodes de vents au dessus de 40 km/h leur semble ambitieuse.

On écoute Jean-Toussaint Morganti, maire d'Ogliastro.