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Intelligence artificielle : entre défis et dangers, sa maîtrise est essentielle

Ce mercredi, le think tank Corsica Pruspettiva 2050 a abordé l'épineux sujet de l'intelligence artificielle, aussi bien dans un contexte corse que plus global.

De plus en plus présente dans nos vies, celle-ci a ses bons, et ses mauvais côtés. Au niveau de ses influences néfastes, son utilisation dans le cadre des études et du travail peut aboutir sur des comportements problématiques.

Ainsi, de plus en plus d'étudiants, du collège jusqu'à l'université, ont recours, parfois sans s'en cacher, aux services d'une intelligence artificielle pour rédiger, au moins partiellement, leurs copies. Au-delà du problème éthique de la démarche, se pose aussi le problème plus philosophique d'une dégradation du libre-arbitre. Avoir recours à une intelligence artificielle dans ce contexte peut amener à ne plus totalement penser par soi-même, et prendre cette mauvaise habitude.

Malgré tout, il ne faut pas occulter que dans le monde du travail, lorsque celle-ci est utilisée à bon escient, notamment sur le traitement massif de données, celle-ci peut être une véritable aide sans altérer l'importance de l'humain.

On écoute Lucile Sassatelli, enseignante à l'université Nice Côte d'Azur.

L'intelligence artificielle peut aussi être une opportunité de développement économique. C'est ce qu'a souhaité montrer Jérôme Battistelli, à la tête d'Armada Studios.

Sa société conçoit, grâce à l'apport de l'intelligence artificielle, des doubles numériques pour le cinéma et la télévision. Il a par exemple modélisé un double de l'Assemblée Nationale, et Armada Studios a pour clients prestigieux, parmi d'autres, Netflix, Apple et Disney.

L'utilisation de l'intelligence artificielle dans les arts et la culture est très souvent sujet d'inquiétudes et de critiques. Mais selon lui, bien utilisée, elle n'est pas l'ennemie des arts et de la culture, mais plutôt un allié.

On écoute Jérôme Battistelli.