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Banderole de Furiani : nombreuses réactions politiques

(Michaël Andreani - Alta Frequenza) - Plusieurs réactions politiques après le déploiement d'une banderole au stade de Furiani contre notre consœur Hélène Romani. Pour le maire de Bastia Gilles Simeoni, « la banderole déployée au stade lors du match Bastia-Lens contre Hélène Romani est lamentable. On ne peut pas avoir le droit d’écrire ce qui a été vu au stade samedi. D’abord parce que le parallèle ainsi établi avec des périodes noires de l’Histoire est indécent. Ensuite parce que la liberté de la presse et la liberté d’expression sont des libertés fondamentales. Enfin parce qu’insulter ainsi publiquement une femme est particulièrement choquant, a fortiori dans une société insulaire où les familles et les cercles de solidarité sont étroitement imbriqué. » Pour le président de l’Exécutif Paul Giacobbi, « De tels agissements, qui plus est dans une enceinte sportive, sont inacceptables. Rien ne peut justifier, et encore moins expliquer, de porter ainsi atteinte à la dignité d’une personne. Nonobstant la calomnie qui vise une professionnelle de la presse, il est inadmissible que l’image de la Collectivité territoriale de Corse ait été associée à cette pathétique démonstration ! » Pour U Partitu di a Nazione Corsa, «en insultant, devant des milliers des spectateurs, l’honneur d’une femme, et par là-même celui d’une famille corse, ces attaques créent un trouble considérable. A qui profitera ce trouble ? Ni au club et à ses supporters, encore moins à la Corse. C’est pourquoi le PNC en appelle à restaurer très rapidement les voies du dialogue ». Pour le président de la Communauté d’Agglomération de Bastia François Tatti, « Le procédé et les références à des faits historiques relevant de la haine, sont inacceptables. Quels que soient les motifs d’insatisfaction, rien ne justifie un tel mépris pour une femme  et une telle atteinte au respect le plus élémentaire de la liberté de la presse. Ma première réaction a consisté à protester auprès des dirigeants et à quitter immédiatement le stade. » Enfin pour le président de l’ADEC Jean Zuccarelli, « On ne peut s’en prendre impunément aux personnes sous prétexte d’un désaccord vis-à-vis d’un article de presse ou d’une décision de justice. Il s’agit de pratiques aussi scandaleuses qu’inacceptables qui n’ont pas leur place dans une enceinte sportive et bien loin de l'esprit de la fête du sport. Proférer publiquement des attaques ad hominem assorties de références sordides à l’encontre de deux femmes respectables, exerçant les métiers de journaliste et de directrice départementale de la sécurité, constitue une menace pour la société corse dans son ensemble. »