Territoriales : Emmanuelle de Gentili veut incarner un socialisme progressiste
- 22/07/2015
- Corse Politique
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Lingua corsa
(Julien Pernici - Alta Frequenza) - Les déclarations de candidature continuent à gauche de l’échiquier politique. Après François Tatti, le ticket Jean Zuccarelli - François Casasoprana, Dominique Bucchini pour le Front de Gauche et dans une certaine mesure Jean-François Baccarelli avec une démarche écologiste, c’est Emmanuelle de Gentili qui a lancé sa démarche ce dimanche à Piedicroce. Le sujet de la tête de liste étant pour le moment secondaire à ses yeux, celle-ci a d’abord cherché lors de ce déjeuner-débat à cimenter les relations entre socialistes du nord et du sud de la Corse, puisque si sa démarche est une démarche d’ouverture à gauche et plus largement aux progressistes se retrouvant dans son discours, celle-ci se lancera clairement avec l’étiquette du Parti Socialiste. Si l’affluence pour un dimanche midi de juillet dans l’intérieur a agréablement surpris y compris l’intéressée, deux absents semblaient presque aussi incontournables que les présents, à savoir Jean-Charles Orsucci et Jean-Louis Luciani, qui ont préféré leurs lieux de villégiature respectifs à la touffeur de Piedicroce, ou plus simplement pour marquer leur différence par rapport à la démarche enclenchée par celle dont ils sont proches à l’Assemblée de Corse. La question de la stratégie de deuxième tour se pose aussi, sachant les relations tempétueuses entre Emmanuelle de Gentili et le président de l’Exécutif Paul Giacobbi ces derniers mois, sans même évoquer la profonde inimitié entre ce dernier et Hyacinthe Mattei, soutien de la première heure d’Emmanuelle de Gentili.
On écoute Emmanuelle de Gentili.
