Territoriales : Core In Fronte voit l'autonomie comme une étape, pas comme une fin
(Julien Pernici - Alta Frequenza) - Premier meeting d’envergure de Core in Fronte ce mercredi soir au Théâtre de Bastia. Un meeting marqué par des discours offensifs, comme celui de Jean-Marc Lanfranchi par exemple, s’en prenant au bilan de 250 ans d’appartenance de la Corse à la France, la Corse étant l’île la plus pauvre de Méditerranée selon lui. Brigitte Artily a quant à elle souligné le besoin d’exiger la construction d’un centre hospitalier universitaire, et d’avoir des statistiques précises pour aider la relance de l’économie. Un meeting marqué aussi par les hommages aux militants de la cause nationaliste qui ont perdu des années en prison, voire tout simplement la vie, y compris ceux « morts pour rien » comme a pu le dire Battì Arena. Dans les discours, est revenue l’idée centrale, à savoir obtenir une autonomie de plein droit pour 2022 avant de lancer un processus d’autodétermination en 2032. Des discours dans lesquels des critiques envers Pè a Corsica ont été émises, notamment concernant la présence de Gilles Simeoni à l’inauguration de l’Atrium.
On écoute Battì Arena, troisième de la liste Core in Fronte.
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