Report de la visite en Corse de Gérald Darmanin : diverses réactions politiques
Après l’annonce du report de la visite en Corse du ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, de nombreuses réactions politiques ont eu lieu.
Côté PNC, si on impute la responsabilité de la dégradation du climat politique à l’État en raison de ses dernières actions visant la mouvance indépendantiste, l’inquiétude la plus forte réside ailleurs.
En effet, selon Jean-Christophe Angelini, l’imputation d’une partie de la justification de ce report au surplace des discussions internes au monde politique corse doit montrer qu’il est urgent d’arriver au fameux texte commun exigé par le président de la République, Emmanuel Macron, lors de son discours ouvrant la porte à l’autonomie de la Corse.
On écoute Jean-Christophe Angelini.
Un texte commun qui ne se fera probablement pas selon Core in Fronte, qui estime que dans une démocratie, un texte doit être majoritaire sans faire pour autant de l’unanimité une condition incontournable.
Core in Fronte n’avait de toutes façons pas prévu de se rendre à un éventuel dîner républicain en raison des dernières arrestations, mais aussi du statu-quo sur les dossiers FIJAIT.
On écoute Batti Arena.
Chez Nazione, on souligne que Gérald Darmanin n’était de toutes manières pas le bienvenu, représentant un état qui a raffermi, selon Nazione, sa politique répressive.
On écoute Petr’Anto Tomasi.
Autre réaction celle du groupe Un Soffiu Novu à l’Assemblée de Corse
Valérie Bozzi regrette ainsi le report de cette visite ministérielle
La coprésidente du groupe estime que même si Gerald Darmanin possède des éléments qui expliquent cette annulation, il n’en demeure pas moins que les délais sont contraints
On écoute Valérie Bozzi.