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Procès du féminicide de Julie Douib : la réclusion criminelle à perpétuité requise contre Bruno Garcia-Cruciani

Ce mercredi matin, l'avocate générale, Charlotte Béluet, a livré ses réquisitions lors du procès de Bruno Garcia-Cruciani, accusé de l'assassinat de Julie Douib.

Pour elle, Bruno Garcia-Cruciani "a agi comme une méduse qui s'abat sur sa proie, c'est une exécution sommaire en quatre minutes. Quatre minutes c'est très court et très long à la fois" a-t-elle dit après avoir marqué une minute de silence.

Ce jour là, selon l'avocate générale qui valide la thèse de la préméditation, "il y a eu du sadisme, la volonté de tuer mais aussi une extrême jouissance à la tuer. Du crâne aux talons il était pris par l'ivresse de sa propre atrocité. Il n'existe que des crimes d'amour propre, pas des crimes passionnels. Il voyait Julie Douib comme un sac poubelle qu'on éventre, il a tué Julie Douib aussi facilement qu'on irait acheter son pain.

Il voulait que Julie se voie mourir". Celle-ci a aussi demandé aux jurés de retirer la main de Bruno Garcia-Cruciani de ses deux enfants, et que "lorsqu'il dit sur les écoutes qu'il ne verse aucune larme pour elle, c'est une façon de cracher sur sa tombe".

Charlotte Béluet a ainsi requis la réclusion criminelle à perpétuité avec un suivi socio-judiciaire de quinze ans à sa sortie, quinze ans d'interdiction de port d'arme et la déchéance de l'autorité parentale contre Bruno Garcia-Cruciani, la mort sociale selon elle.