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Procès des gîtes ruraux : le grand déballage de Jacques Costa

(Julien Pernici - Alta Frequenza) - Ce vendredi, la cinquième journée d’audience du procès des gîtes ruraux devant le tribunal correctionnel de Bastia a été le théâtre d’un véritable tournant. En effet, le maire de Moltifao, Jacques Costa, le premier à passer à la barre, a littéralement vidé son sac. Selon lui, président de la commission du monde rural de 2008 à 2013, il déconseillait très clairement à ses administrés de déposer un dossier de subvention pour un gîte rural car, selon lui, il a rapidement compris “qu’il ne fallait pas toucher aux dossiers de gîtes”. Continuant sur sa lancée, Jacques Costa a mis très clairement en cause le cabinet des chargés de mission du conseil général de Haute-Corse par qui, toujours selon lui, “tout passait, y compris les parapheurs” et même à partir d’un certain moment l’aide aux communes, la commission n’ayant plus qu’un rôle symbolique puisque entre la commission et les rapports présentés en séance, les chiffres pouvaient parfois changer. Jacques Costa, qui a mis hors de cause le chef de cabinet des chargés de mission, a parlé d’un conseil général où l’on plaçait “les personnes qu’il fallait, là où il fallait” et “où on marchait à la carotte”.

On écoute Jacques Costa qui nous explique ses révélations et pourquoi ne les avoir faites qu’aujourd’hui.