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Présentation du Plan d'Action Départemental de Restauration de la Sécurité du Quotidien 2A

Photo Préfecture 2A

Jérôme Filippini, préfet de Corse et Nicolas Septe, procureur de la République d'Aiacciu, ont présenté en fin de semaine dernière le Plan d'Action Départemental de Restauration de la Sécurité du Quotidien pour la Corse-du-Sud.

"La Corse affiche le plus faible nombre de faits de délinquance générale constatés par 1 000 habitants de l’ensemble du territoire national". 

La Corse-du-Sud affiche notamment un taux d’atteinte à l’intégrité des personnes inférieur de 28 % à la moyenne nationale et un taux d’atteinte aux biens inférieur de 43 %.

En revanche, la Corse-du-Sud "se démarque par une insécurité routière extrêmement élevée (19 décès en 2024) et la nécessité de poursuivre le processus de libération de la parole des femmes victimes de violences".

Surtout, l'analyse révèle une situation paradoxale. "Si les faits de délinquance de droit commun y sont relativement contenus, la violence armée, liée notamment à la criminalité organisée, s’y exprime plus fortement qu’à l’échelle nationale".

C'est fort de ce dernier constat que cinq objectifs prioritaires ont été dégagés :

  •  Une lutte intensifiée contre les trafics et la consommation de stupéfiants.
  • Un plan d’action spécifique prioritaire de contrôle de la détention d’armes à feu.
  • Une mobilisation plus forte contre les violences intrafamiliales.
  •  La poursuite des actions de prévention et de répression contre l’insécurité routière.
  • Une meilleure coordination des efforts de lutte contre la délinquance environnementale.

Un paradoxe qu’a souligné le préfet de Corse, qui estime qu’il faut lutter de manière coordonnée contre cette délinquance du quotidien et la criminalité organisée.

On écoute Jérôme Filippini.

Pour le procureur de la République, la lutte contre le trafic et la consommation de stupéfiants demeurent une priorité. 

Concernant la criminalité organisée, et même si ce n’était pas l’objet de la conférence de presse de vendredi, Nicolas Septe a avancé un certain nombre de pistes sous forme de moyens supplémentaires qui pourraient être mis en place.

On écoute Nicolas Septe, procureur de la République d'Ajaccio