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Patriotti in Lotta demande l'effacement des amendes des anciens prisonniers liés à la lutte armée nationaliste

Ce samedi, Patriotti in Lotta a choisi la caserne de CRS de Furiani pour un rassemblement. Un choix qui ne devait rien au hasard, puisqu'il s'agissait de soutenir Antoine Marchini, qui faisait partie du commando ayant plastiqué cette caserne alors en construction en 2001, puis en 2002.

Celui-ci, condamné à douze ans de prison à l'époque, avait aussi été condamné à 180 000 € d'amende et de dommages et intérêts. Depuis cinq ans, les prélèvements avaient cessé, mais il y a quelques semaines, Antoine Marchini a vu la majeure partie de son salaire saisie, avec 550 € de reste à vivre.

Une situation insoutenable pour ce dernier, qui a encore des enfants à charge. Celui-ci demande que le ministère des Finances efface sa dette, une action possible sans passer par le cadre législatif.

Au delà, celui-ci s'émeut du peu de soutien de la part des élus de l'Assemblée de Corse.

On écoute Antoine Marchini.

Au delà du cas d'Antoine Marchini, Patriotti in Lotta a voulu mettre en avant les situations, multiples, touchant des anciens prisonniers liés à la lutte armée nationaliste.

Pour Patriotti in Lotta, l'effacement de leurs amendes et dommages et intérêts doit faire partie de la solution politique en cours de négociation, au même titre que la sortie de ces anciens prisonniers du FIJAIT.

Le collectif compte maintenir la pression jusqu'à ce qu'une décision en ce sens soit prise.

On écoute Félix Benedetti.