Municipales à Bastia et union de l'opposition : Jean Zuccarelli dénonce la volte-face de Jean-Sébastien de Casalta et Julien Morganti
Le rythme de la campagne des municipales à Bastia s'accélère. En effet, du côté de l'opposition, les choses se précisent de plus en plus et l'union totale s'éloigne de plus en plus.
D'un côté, une démarche portée par Julien Morganti en tête se dévoilerait de manière imminente. Dans cette démarche, on retrouverait Jean-Sébastien de Casalta, le PNC, Sylvain Fanti et le soutien de François Tatti. Contrairement à ce que nous avions pu indiquer ce lundi, Jean-Martin Mondoloni ne fait pas partie de cette démarche.
Celui-ci se trouverait, comme la droite républicaine, plutôt dans l'autre démarche de convergence, aux côtés de Jean Zuccarelli et du Parti Radical Valoisien, du Parti Communiste, et du Parti Radical de Gauche, représenté notamment par Nicolas Vincensini et Dominique Rossi.
Pourtant, une union quasi-totale des oppositions, hors indépendantistes et extrêmes, était très bien engagée au milieu de l'été, d'abord à cinq composantes, puis à huit.
Selon Jean Zuccarelli, assez remonté par la situation, ce sont Jean-Sébastien de Casalta, François Tatti et le PNC qui auraient décidé en août dernier de faire sécession de la démarche engagée depuis plusieurs mois. Pour lui, ils portent la responsabilité de l'absence probable d'union des oppositions, aux côtés de Julien Morganti qui, toujours selon Jean Zuccarelli, aurait décidé de revenir sur son engagement au sein de la démarche originelle. Il dénonce, aussi, les exclusives exigées par ces entités, responsables selon lui d'avoir détruit la démarche d'union.
Si Jean Zuccarelli laisse encore quelques jours la porte ouverte à des discussions de la dernière chance, il ne sera pas facile, selon lui, de refaire confiance après de tels évènements.
On écoute Jean Zuccarelli.
De son côté, Jean-Sébastien de Casalta, joint par nos soins, a préféré réagir par écrit. Ce dernier affirme avoir "toujours été un homme de dialogue et je continuerai à le demeurer en m'employant à rechercher avec constance les voies et les moyens de construire un large rassemblement au service du redressement de Bastia. N'ayant aucune envie d'alimenter une polémique regrettable, j'invite amicalement Jean Zuccarelli à cesser ce long lamento."