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Maintien du statut de DPS : Nombreuses réactions de condamnation

Après l’annonce de l’avis rendu par la centrale de Poissy, qui demandait le maintien du statut du DPS d’Alain Ferrandi et Pierre Alessandri, les réactions de condamnation ont été nombreuses.

 Le Député LREM Bruno Questel estime sur son compte twitter, qu’entre « incompréhension et colère ; la Corse c’est un tout … alors que depuis quelques années les commissions locales préconisaient la levée de ce même statut aujourd’hui la décision est contraire. La vengeance n’est jamais le bon chemin… »

 Pour Femu A Corsica « Quand le lobby préfectoral prend le pas sur les règles de droit il déshonore la justice et l'état démocratique qu'il est censé défendre.  La commission jusque-là favorable à la levée du statut de DPS s'est de manière scandaleuse conformée aux injonctions de la hiérarchie politique ».

 Selon le PNC « force est de constater, à quelques semaines de l’élection présidentielle, qu’aucune solution d’apaisement ne semble poindre. Comme il l’a fait des dernières heures, u Partitu di a Nazione Corsa en appelle au sursaut et à l’organisation, sans délais, d’une risposte politique à la hauteur de l’enjeu ».

 

Pour la majorité territoriale Fà Populu Inseme : « A Francia ùn pò micca continuà à nigà u dirittu ! Torna una malfatta di Statu di pettu à i Corsi chì dumandani ghjustizia

Avà basta à a vindetta! »

 

Selon Corsica Libera « reprenant l’exigence de vengeance d’état imposée par l’énarchie et le corps préfectoral, Emmanuel Macron a bafoué tous les droits et les principes de la justice sans aucune réticence ni de son ministre bouffon, ni des donneurs de leçons de son gouvernement, ni des partis d’opposition, alors même qu’il faisait ainsi la démonstration de la non séparation des pouvoirs exécutif et judiciaire » . Le mouvement dénonce «la politique des prétendus petits pas et du temps long qui peinent à masquer le statu quo et la régression qui mènent désormais la Corse et son Peuple vers l’abîme ».