Le Direct

Léo Micheli, l’une des dernières figures de la résistance corse s’est éteint

Léo Micheli, l’une des dernières figures de la résistance corse, s’est éteint dans la nuit de lundi à mardi, à l'âge de 98 ans.

Ce mardi le PCF Corse lui a rendu un vibrant hommage.

« Dès 1938, il est à la tête des Jeunesses communistes qui, avec leurs 900 adhérents, vont prendre toute leur part, en 1940, dans la dénonciation du régime vichyste et sa honteuse capitulation ».

« Tout naturellement Léo, à partir de mai 1941 devient le dirigeant du Front patriotique des jeunes, composante du Front National, « pour le pain et la liberté » lancé par le Parti communiste ».

« Il n'avait pas encore 20 ans lorsque à la conférence de Porri les 3 et 4 mai, il est fait membre de la « troïka » qui, avec Raoul Benigni et Pierre Pagès, va diriger le PCF clandestin pendant qu'Arthur Giovoni et François Vittori se voient confier la responsabilité de la direction politique et militaire du FN. Quelques jours après la destitution de Mussolini, le 3 août, les cinq se réunissent à San Gavinu pour décider et préparer l'insurrection libératrice dès que sera connue la capitulation italienne. Elle aura lieu le 9 septembre » explique, entre autres, Michel Stefani dans ce communiqué hommage.

Le 4 octobre 2013, à Bastia, sur la place Saint-Nicolas pour le 70ème anniversaire de la Libération de la Corse, il fut décoré dans l'Ordre de la Légion d'Honneur par François Hollande.

Écoutons un extrait de son discours, prononcé sur la place Saint-Nicolas de Bastia.