Le Direct

Le PADDUC au centre de la session de l'Assemblée de Corse ces deux jours

(Maria Lanfranchi - Alta Frequenza) - Dernière session de l’Assemblée de Corse avant les vacances d’été aujourd’hui (jeudi). Deux jours de débat, avec le gros dossier du PADDUC au programme,  et en préambule les désormais traditionnelles questions orales à l’exécutif. Et l’on a beaucoup parlé formation ce matin avec, notamment, la volonté de création d’une école de la 2ème chance chère à Jean-Jacques Panunzi. Le président du conseil général de la Corse-du-Sud a même appuyé son argumentation sur le projet du futur PADDUC. Le schéma des formations sanitaire et médico-sociale a également fait l’objet d’une question, émanant de Josette Risterucci pour le groupe communiste. En toile de fonds, là aussi, le futur PADDUC. Autre thématique sur le sujet, l’internat d’excellence de Corte et les interrogations de Nadine Nivaggioni à propos du déblocage des fonds pour la construction d’un bâtiment neuf au titre de l’ANRU. Dans le droit fil de ces questions, Jean Biancucci pour Femu A Corsica, s’est intéressé à la problématique de l’emploi. « Il y a urgence » a-t-il dit, s’adressant à Jean Zuccarelli président de l’ADEC, et réclamant par la même « une évaluation des politiques menées ». Le PADDUC était omniprésent, y compris lors de ces questions orales, avant l’important débat qui se tiendra jusqu’à demain. On sait, en effet, que l’une des problématiques principale avancée par le grand public, dans le cadre d’une grande enquête menée en amont de l’élaboration de ce futur document est le logement. Dans cette idée on a parlé du dispositif d’encadrement des loyers. Dans cette idée surtout on a parlé de la place de la Corse dans la nouvelle phase de décentralisation. Car, bon nombre de projets inclus dans le futur PADDUC, nécessiteront une réforme constitutionnelle. Réforme qu’il faudra également mettre en place en relation avec des dossiers sur la fiscalité ou la langue par exemple. En réponse à Pierre Chaubon, qui préside la commission des compétences législatives et réglementaires de l’Assemblée, Paul Giacobbi a réitéré son sentiment sur l’impérieuse nécessité de ne pas manquer le volet institutionnel des réformes nationales en cours. Il faudra d’ailleurs aller encore plus loin, selon lui.