Le laboratoire Stella Mare de l’université de Corse va exporter son savoir-faire à Malte
Il n’y a pas que dans les ports corses qu’en saison, les oursinades sont populaires. C’est aussi le cas à Malte, où les habitants ont toutefois de plus en plus de mal à s’adonner à ce plaisir gourmet. En effet, la population d’oursins y est décimée, et un moratoire de deux ans a été mis en place concernant sa pèche, dans l’espoir de permettre à la population de se régénérer.
C’est aussi bien pour des raisons écologiques qu’économiques que le gouvernement maltais a décidé de se tourner vers le laboratoire Stella Mare de l’Université de Corse et du CNRS. Celui-ci a en effet développé ces dernières années la reproduction d’oursins en aquaculture.
Ce partenariat avec le gouvernement maltais vient récompenser le travail d’un laboratoire solidement ancré dans l’arc méditerranéen et dont les avancées scientifiques sont des plus notables, y compris au niveau européen voire mondial.
On écoute Dominique Federici, président de l’Université de Corse.
Côté Stella Mare, on se félicite de pouvoir valoriser un savoir qui crée des emplois qualifiés localement.
Concernant l’oursin, ce n’est pas seulement le réchauffement climatique qui explique sa disparition progressive de la Méditerranée. Si l’oursin est la priorité maltaise, Stella Mare continue aussi de travailler, notamment, sur la langouste ou bien encore l’araignée de mer.
On écoute Pierre-Mathieu Nicolaï, directeur du laboratoire Stella Mare.