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Le dossier du gaz de ville abordé en conseil municipal, des assurances données par l'État

Ce jeudi a eu lieu un conseil municipal attendu à Bastia, car abordant la question du gaz de ville. En effet, au 31 mars, Engie, actuel fournisseur, a la possibilité de couper les vannes au terme d’une période de quasiment deux décennies de flou juridique autour de cette desserte en gaz.

La ville de Bastia a ainsi adopté le principe d’une nouvelle concession de quinze ans, avec un cadre juridique bien précis et des plans visant à préparer la sortie du GPL de Bastia et des villes de l’agglomération desservies.

Une concession pour laquelle le groupe Engie, qui assure qu’il maintiendra la fourniture en gaz jusqu’à ce que ce dossier soit réglé, ne serait partant que si son déficit structurel, de quatre millions d’euros annuels à Bastia et dix dans la Corse entière, était comblé d’une façon ou d’une autre. Et alors que ces dernières semaines, l’Etat ne semblait pas vraiment enclin a honorer la parole de l’ex-ministre de l’Ecologie François de Rugy, le préfet de Corse, Pascal Lelarge, a entamé une volte-face.

En effet, dans un courrier adressé ce mercredi au maire de Bastia, Pierre Savelli, le préfet de Corse affirme que l’Etat a bien l’intention de respecter la parole donnée.

On écoute Pierre Savelli, le maire de Bastia.

Très inquiets à l’aube de ce conseil municipal, les personnels d’Engie ayant fait le déplacement semblaient moins pessimistes après, notamment, l’annonce du courrier du préfet de Corse. Pour eux, Engie n’a plus aucune raison de se désengager de la Corse si ce déficit structurel est comblé. Toutefois, ceux-ci restent prudent alors qu’un comité social et économique est toujours prévu le 11 février prochain à Ajaccio.

Ecoutons Xavier Nesa, de la CGT Energie.