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Le compostage de proximité, la solution pour le démocratiser en Corse ?

Ce mercredi, le président l’Office de l’Environnement, Guy Armanet, a présenté un programme expérimental de valorisation des biodéchets.

A la cantine scolaire de Furiani comme au centre pénitentiaire de Borgo, ce sont des composteurs électromécaniques, de différentes capacités, qui ont été installés. Leur format permet de les implanter avec une certaines flexibilité. Surtout, leur impact olfactif, véritable sujet d’inquiétude pour les riverains de centres de compostage habituellement, est extrêmement limité, pour ne pas dire imperceptible.

Concernant le centre pénitentiaire, ce dispositif devrait permettre de passer le tonnage de déchets ménagers voués à l’enfouissement de 120 tonnes annuelles à seulement six tonnes.

Ces trois mois de test préfigurent ils une solution de plus grande ampleur sur le territoire insulaire ? Eléments de réponse avec Guy Armanet.

 

Si nous reviendrons dans une prochaine édition plus en détail sur le dispositif en place au centre pénitentiaire de Borgo, le composteur n’étant pas réservé au seul centre, le procédé est lui le même sur les deux sites. Le compostage électromécanique repose sur un mélange entre déchets alimentaires et broyats de bois, qui fermente plusieurs semaines dans une cuve avant de donner un compost prêt à utilisation.

Explications plus approfondies avec Maxime Quemin, directeur régional sud-est d’UpCycle, qui fournit l’appareil en place à Borgo.