La CGT dénonce la pression répressive en Corse
(Laetitia Pietri - Alta Frequenza) - Si le groupe communiste à l’Assemblée de Corse n’a pas participé aujourd’hui (vendredi) au débat organisé par le PNC et A Chjama, la CGT en revanche dans un communiqué prend position sur "la pression répressive" qui sévit en Corse. «De la même manière que la CGT a toujours condamné sans réserve les attentats, les actes de destruction et la violence faite au personne, elle condamne tout autant les violences policières qui semblent devenir un mode de fonctionnement, comme les actes de brutalité qui se sont déroulés dans l’enceinte du palais de justice d’Ajaccio », indique le communiqué. « La Corse n’a pas besoin de plus de policiers, de plus de caméras, de plus de tests ADN, (…), notre région a surtout besoin que la justice soit la même pour tous, dotée de moyens qui permettent son bon fonctionnement et que toutes les violences y compris les violences policières, le non-respect du droit social et la violence économique faites aux salariés fassent l’objet de la même préoccupation de la part du gouvernement», conclut la CGT.
