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Injures publiques envers Dominique Erignac : cinq mois de prison ferme requis à l'encontre de Charles Pieri, délibéré mardi prochain

(Julien Pernici - Alta Frequenza) - Ce mardi, Charles Pieri, absent de l'audience, était jugé pour injures publiques en raison de l'origine et du sexe suite à une publication Facebook visant Dominique Erignac, veuve du préfet de Corse Claude Erignac. La procureure de la République de Bastia Caroline Tharot, selon qui Charles Pieri a voulu déplacer cette affaire sur le terrain politique en garde à vue, a requis cinq mois de prison ferme à son encontre, 15 000 € d'amende ainsi que la confiscation des scellés. Pour la procureure de la République, les données récupérées sur le matériel saisi au domicile de Charles Pieri et d'autres éléments de l'enquête prouvent que celui-ci est bien l'auteur des propos. L'avocat de Charles Pieri, maître Eric Barbolosi, a plaidé la relaxe. Selon lui, les propos reprochés à son client ne peuvent tomber sous le coup de la qualification utilisée dans la mise en examen, puisque ceux-ci ne visent ni les femmes dans leur intégralité, ni les françaises dans leur intégralité. Si l'avocat de Charles Pieri comprend que l'on puisse trouver ces propos abjects, faisant référence au mot repris par Caroline Tharot lisant des réactions au message Facebook en question, ils ne sauraient être selon lui pénalement répréhensibles dans le cadre de cette qualification. Le jugement a été mis en délibéré à mardi prochain.

On écoute maître Eric Barbolosi, avocat de Charles Pieri