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Ghjurnate di Corti : le sentiment de Jean-Charles Orsucci

(Alex Bertocchini - Alta Frequenza) - Il faut entrer dans une phase de concrétisation de l'ensemble des débats votés par l'Assemblée de Corse ! C'est le message délivré hier (dimanche) par Corsica Libera lors des Ghjurnate di Corti. Le mouvement politique estime que les décisions fondamentales prises par la plus haute autorité politique de l'île et l'arrêt de la violence politique annoncée par le FLNC amène une situation exceptionnelle pour engager la Corse sur la voie d'un règlement global de la question. Corsica Libera estime que ce projet global doit aujourd'hui sortir des instances politiques pour revenir auprès du peuple et c'est en quelque sorte ce qui s'est passé hier à Corte. Certes la droite disons non républicaine, la gauche, à qui l'on peut attribuer le même qualificatif, et une partie seulement du mouvement nationaliste n'ont pas conclut hier un accord de partenariat formalisé. Pourtant les échanges entre Jean-Martin Mondoloni, Jean-Charles Orsucci et Emmanuelle de Gentili, Pierre Ghjonga et Jean-Baptiste Luccioni ont montré à Jean-Guy Talamoni et François Sargentini qu'un chemin était possible sur un parcours du "faire ensemble". Jean-Martin Mondoloni et Jean-Charles Orsucci ont été assez loin dans la critique de leur famille politique respective. Sans vouloir tomber dans la critique facile du jacobinisme républicain, ils ont insisté sur l'absence flagrante à Paris de grille de lecture sur les réalités insulaires. Jean-Charles Orsucci a été très incisif sur cette question là. Il nous livre son sentiment sur la situation politique nouvelle qui règne en Corse actuellement.

On écoute Jean-Charles Orsucci.