Football (Ligue 2) - L'ACA redresse la tête en battant le Paris FC (2-1)

Football, en Ligue 2, l'AC Aiacciu recevait ce samedi soir le Paris FC dans le cadre de la 7e journée du championnat de France.

Pour cette échéance, les Ajacciens retrouvaient une partie de leur public, même si la tribune Faedda était toujours fermée. Face à une équipe parisienne bien en place, les Ajacciens avaient du mal à déployer leur jeu en première période. À vrai dire, les 45 premières minutes furent assez ternes, avec peu d'occasions de but des deux côtés.

Au retour des vestiaires, les deux formations semblaient plus disposées à prendre quelques risques. C'est presque contre le cours du jeu que les acéistes prenaient l'avantage au tableau d'affichage. Tim Jabol-Folcarelli trouvait l'ouverture à la 56e minute d'une tête bien placée qui ne laissait aucune chance au dernier rempart parisien.

On pensait alors que les joueurs d'Olivier Pantaloni avaient fait le plus dur dans une partie assez équilibrée, mais les Parisiens réagissaient deux minutes plus tard et recollaient au tableau d'affichage lorsque Hamel reprenait à bout portant un centre de Gory. Tout était à refaire pour les Blanc et Rouge. Les rentrées de Vincent Marchetti et de Ben Hamed Touré à l'heure de jeu apportaient du tonus à une formation ajaccienne en manque d'inspiration mais néanmoins sérieuse, généreuse et accrocheuse.

À la 67e minute, Chanot lançait Bammou qui décrochait une frappe terrible à l'entrée de la surface de repération. Ce dernier trouvait le cadre et battait Filipovic, le portier parisien. L'ACA reprenait l'avantage, 2 à 1.

Dans les dernières minutes de la partie, les acéistes étaient bousculés par une formation visiteuse qui jettaient toutes ses forces dans la bataille. Mais les Blanc et Rouge ne lâchaient rien et préservaient cette fois leur avance jusqu'aux trois coups de sifflet finaux d'un match qui ne restera peut-être pas dans les annales, mais dont les trois points valent particulièrement cher.

Ce succès permet aux joueurs d'Olivier Pantaloni de remonter à la 12e place du classement général, avec trois points d'avance sur la zone de relégation et trois de retard sur le top 5.

On écoute Olivier Pantaloni