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Femu a Corsica veut mieux communiquer et se concentre sur l’objectif de l’autonomie en fin d’année

Ce dimanche à Corte, Femu a Corsica a tenu son congrès électif, comme tous les trois ans. Au-delà des procédures traditionnelles propres à tout congrès de parti politique, avec un renouvellement des instances, c’est un véritable point d’étape sur la dynamique politique du parti de la majorité territoriale qui a été effectué.

Une dynamique qui est en berne, l’usure du pouvoir ayant écorné la popularité du parti, avec une chambrée moins fournie qu’à l’accoutumée.

Des priorités ont été énumérées, comme celle d’une communication plus efficace et claire envers les militants comme vers l’extérieur, avec une meilleure prise en compte des mécontentements remontant de la base. Une section jeunes, Femu Ghjuventù, a aussi été créée pour mieux structurer politiquement la jeunesse du parti.

Au delà, les trois priorités restent « terra, populu è lingua », avec en ligne de mire l’autonomie d’ici 2025. Une ligne de conduite confirmée à la tribune par Gilles Simeoni, qui est revenu sur la question du péril mafieux en Corse, soulignant une nouvelle fois la lourde responsabilité, selon lui, de l’État dans l’expansion du crime organisé en Corse ces dernières décennies.

On écoute François Martinetti, réélu secrétaire national de Femu a Corsica.