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Don d'organes : ce qui a changé depuis ce 1er janvier

(Michaël Andreani - Alta Frequenza) - Le début d’une nouvelle année rime avec différents modifications entrant en vigueur, notamment par le biais de lois amendées. C’est le cas pour le don d’organes depuis ce 1er janvier, avec un changement des règles en la matière. Le principe dit du consentement présumé est ainsi renforcé, tandis que l’expression du refus pour les personnes opposées au don d’organes est facilitée. Rappelons que la loi stipule que chaque français est donneur d’organes et de tissus, à moins d’avoir faire connaître de son vivant le refus d’être prélevé. Il est désormais possible de s’inscrire sur internet au registre des refus, ainsi que d’exprimer sa volonté sur un papier libre confié à ses proches, ou bien de vive voix. Le refus peut être total ou bien partiel, pour certains organes ou tissus. Il est important de préciser que le don d’organes ne concerne en réalité qu’une toute petite partie des décès en France. Il faut en effet que les différentes parties du corps prélevées soient en état d’être greffées, ce qui arrive dans le cas de mort cérébrale ou de certains arrêts cardiaques. Cette évolution de la législation va-t-elle permettre de faire tomber un peu plus le tabou autour de ce sujet et d’enregistrer davantage de dons, notamment en Corse ?

Ecoutez Irène Allione, présidente de l’Association pour le Don d’Organes et de Tissus humains des Alpes Maritimes, dont dépend notre île.