Dissolution de l'Assemblée Nationale : les premières réactions en Corse
"J'ai décidé de vous redonner le choix de notre avenir parlementaire par le vote" : quelques minutes après les résultats et le score du RN qui avoisine les 40% aux élections européennes, Emmanuel Macron a annoncé la dissolution de l'Assemblée nationale.
Et le président de la République d'expliquer : "La France a besoin d'une majorité claire pour agir dans la sérénité".
Le premier tour aura lieu le 30 juin prochain, le second le 7 juillet.
Écoutez le président de la République.
Pour Paul-André Colombani, député de la seconde circonscription de Corse-du-Sud, si le score du RN n'est pas une surprise, l'annonce du chef de l’Etat l'est en revanche.
Le député regrette que cette décision vienne mettre à mal à la fois tout son travail sur le CHU, et bien au-delà le travail mené dans le cadre du processus d'autonomie.
Écoutez Paul-André Colombani.
Pour Jean Félix Acquaviva député de la deuxième circonscription de Haute Corse, le score du RN aux européennes est le fruit de la cristallisation d'une opposition entre Emmanuel Macron et le Rassemblement National
La Corse ne doit en aucun cas être otage de ce débat franco-français a ajouté le député de la majorité territoriale qui estime qu’il faut aussi prendre en compte à la fois le vote sanction à la politique de Paris, mais aussi les craintes des électeurs dans certains domaines
On écoute Jean-Félix Acquaviva.