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Corsica Libera réagit après le nouveau report des réunions entre l'Etat et les élus de la Corse

Photo d'illustration

Après à la fois le nouveau report des réunions entre l'Etat et les élus de la Corse et le placement en garde à vue de deux jeunes militants, Corsica Libera réagit dans un communiqué.

Pour le parti, "cet énième report de dernière minute, couplé à une nouvelle vague répressive, ne vient que confirmer [leur] appréciation extrêmement négative à l‘égard des discussions pompeusement baptisées « Processus de Beauvau » dont l‘intérêt même est désormais en question. Dans ce cadre, seule une « autonomie » au rabais sera, au mieux, proposée aux élus corses. Pour [leur] part, [ils] n‘y souscriront pas."

Corsica Libera précise que s'ils "demeurent des militants de l‘unité nationale à chaque fois qu‘elle s‘organise sur des bases politiques claires, [ils considèrent] qu‘un tel projet n‘est pas envisageable dans le périmètre imposé actuellement par Paris et qui, à l‘exception notable de Corsica Libera, a fait l‘objet d‘un satisfecit général de la part de la classe politique corse"

Enfin, Corsica Libera considère que "toute concertation éventuelle à ce sujet devra inclure les organisations de la jeunesse corse sans lesquelles l‘idée même d‘un quelconque « processus » n‘aurait été évoquée tout comme les organisations de défense des prisonniers politiques qui ont consenti tous les sacrifices au bénéfice du combat national depuis des décennies ainsi que l‘organisation syndicale issue de la lutte de libération nationale ; toutes ces forces étant pour l‘heure exclues de toutes discussions par les différents protagonistes en Corse et à Paris."