Corse : le message très politique du préfet de région
- 27/09/2017
- Corse Société
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Lingua corsa
(Michaël Andreani - Alta Frequenza) - « Rétablir la vérité et lutter contre certains clichés sur le continent mais aussi en Corse » ! C’était l’objectif du traditionnel point presse de rentrée organisé ce mercredi par le préfet de région, qui a balayé différents sujets tels que la charte pour l’emploi local, les feux de forêts, l’urbanisme et l’aménagement du territoire, les déchets, les dotations de l’Etat aux collectivités locales ou encore la Xylella Fastidiosa ; nous aurons l’occasion d’y revenir dans le détail. Dans son propos introductif, Bernard Schmeltz a donc pointé du doigt ce qu’il qualifie de « certains clichés », véhiculés entre autres sur les réseaux sociaux, qui consisteraient à donner une image négative de la Corse de l’autre côté de la Méditerranée, ainsi que d’autres qui mettraient en cause dans l’île l’Etat et son action, mais aussi le reste des français, selon lui. Le préfet de Corse a ainsi tenu à rappeler notamment « qu’il n’y a pas d’Etat colonial en Corse », « qu’il n’y a pas de justice politique », « pas de guerre et de rapport de force entre la Corse et l’Etat », « qu’il n’existe aucune justification du recours à la violence », ou encore que « nous sommes dans un Etat de droit et qu’il faut que la justice passe ». Pour Bernard Schmeltz, le rôle de l’Etat dans l’île n’est pas hégémonique, mais bel et bien axé autour d’une relation partenariale et neutre avec les différents élus afin d’œuvrer pour l’intérêt général. Un discours qui, s’il est posé, se veut également ferme et très politique ; la situation actuelle de la Corse commande-t-elle un message d’une telle teneur ?
Ecoutez le préfet de Corse, Bernard Schmeltz.
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