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Core in Fronte dénonce l'utilisation du gaz hilarant comme drogue dans divers établissements après l'hospitalisation d'une jeune femme

Il y a quelques jours, une jeune femme de dix-neuf ans a dû être hospitalisée après avoir inhalé du gaz hilarant dans un établissement de la région bastiaise.

Une hospitalisation de trop pour Core in Fronte qui a effectué samedi sur le marché de Bastia une distribution de tracts contre cette pratique. Arrivée en Corse lors des fêtes clandestines ayant eu lieu pendant le confinement, elle se répand de plus en plus dans la jeunesse, mais aussi dans des établissements de soirée, qui peuvent être amenés à vendre un ballon pour dix euros. Ce ballon, gonflé au protoxyde d’azote, a les effets d’un gaz hilarant.

La vente de ce genre de produit est interdite lors des soirées depuis plus d’un an, mais elle continue malgré tout.

Ce gaz ne provoque pas seulement l’hilarité, mais peut aussi provoquer de graves lésions cérébrales, certains jeunes s’étant retrouvés paralysés après une prise trop intensive de ce qui est considéré comme une drogue par Core in Fronte. Le mouvement politique appelle les patrons d’établissement à la responsabilité.

On écoute Anto Sammarcelli pour Core in Fronte.