Conflit aux CFC : "pas de crise politique", selon Antoine Orsini
(Alex Bertocchini - Alta Frequenza) - Réunion de l’Assemblée de Corse aujourd’hui et demain (jeudi et vendredi), avec en préambule les questions orales à l’exécutif. Toute première demande d’explications, celle de Marie-Antoinette Santoni Brunelli, à propos du conflit des Chemins de Fer de la Corse. L’élue « Rassembler pour la Corse » a vertement interpellé le président de l’office des transports : « vous faites preuve de surdité pendant que votre collègue, Michel Stefani, président de la SEM des CFC, en appelle, par voie de presse, à l’ouverture des négociations » … « vos divergences entretiennent une situation de blocage » a-t-elle ajoutée. La réponse de Paul Marie Bartoli a été menée sur un ton quelque peu ironisant. « Je n’ai pas disparu a-t-il dit ». Et le président de l’Office des transports a été sans ambiguïté. Il a signé un accord avec le syndicat majoritaire, et si des aménagements sont envisageables à la marge, il ne peut être question d’une renégociation . Aujourd’hui, dit’il, la discussion doit s’engager entre les cheminots et la direction de la SEM. S’il existe des divergences syndicales, la CTC ne peut en être tenu pour responsable. A travers ce conflit aux chemins de fer nous sommes donc en train de glisser lentement d’un simple conflit social entre un employeur et ses employés, à une véritable crise politique. De la crise politique, on ne veut pas en entendre parler du côté de la majorité actuelle bien qu’elle soit l’objet de toutes les conversations. Antoine Orsini, qui il y’a quelques jours avait interpellé l’office des transports à propos de la reprise des négociations, a tenu à rappeler sa position. Selon lui, et contrairement à ce que l’on dit, nous ne sommes pas encore dans cette crise politique.