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Affaire dite Kenzo : réquisitions et sentiment de la défense

Les réquisitions dans l'affaire dite "Kenzo" sont tombées ce vendredi soir.

Une peine de 18 mois de prison dont 12 avec sursis a été réclamée pour l'un des prévenus. Concernant les deux autres le parquet a requis douze mois avec sursis. Une interdiction de stade de cinq ans a également été demandée contre les trois jeunes hommes.

Du côté de la défense, qui a demandé le visionnage de toutes les bandes de vidéosurveillance durant cette journée, on souhaite que le dossier soit ramené à sa juste valeur.

En effet, le traitement médiatique de celui-ci a totalement déstabilisé l'idée même de justice. Ce dossier, qui relève d'un tribunal correctionnel, est en effet remonté au plus haut niveau de l'État, avec même l'intervention du président de la République.

Les avocats de la défense ont répété aujourd’hui que leurs clients ont toujours nié les faits de violences physiques à l'encontre de l'enfant et de son père. Pour preuve, le père a avancé avoir saigné du nez suite à ces violences présumées, or les caméras de surveillance attesteraient du contraire, et aucun constat médical n'a été dressé dans ce sens, dit la défense.

Cette dernière réclame aujourd'hui non pas la relaxe, mais l'indulgence du tribunal et que toute cette histoire soit jugée uniquement sur des faits, et à la hauteur de ce qu'ils sont. Les jeunes n'éludent pas que leur attitude ait pu impressionner la famille, mais à aucun moment des coups n'ont été portés, ajoutent-ils, ni sur le père et encore moins sur l'enfant comme cela a été mentionné au départ.

Le jugement a été mis en délibéré au 8 septembre prohain