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Tempête en Corse : face aux dégâts et à la violence du phénomène, le gérant d'un camping de Calvi réclame des dérogations pour des abris en dur

Des arbres de plusieurs décennies couchés dans toute leur longueur, certains d'entre eux encastrés dans des mobil-home, une voiture écrasée sous l'un de ces arbres, un bungalow soulevé par des racines, voici un aperçu du paysage d'apocalypse au sein du camping Dolce Vita de Calvi, ou cinq personnes ont été blessées, dont une gravement, une touriste italienne de 23 ans désormais tirée d'affaire.

Au delà de l'émotion et des conséquences économiques immédiates avec plusieurs jours voire semaines de fermeture le temps de remettre les installations en état, le propriétaire de ce camping, Anthony Santini, a décidé de porter une demande bien précise auprès du ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin.

Selon lui, les divers règlements d'urbanisme ne permettent pas à un camping de bord de mer de construire un abri en dur. Or, Anthony Santini affirme que devant les changements climatiques, ce genre de tempête est amené à se répéter, rendant un abri en dur indispensable.

Pour lui, des dérogations doivent intervenir.

On écoute Anthony Santini.