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Session particulière à l'Assemblée de Corse ce jeudi : trouver un chemin pour passer des drames à l'espoir

Instants solennels, instants politiques : ce jeudi après-midi l’Assemblée de Corse a vécu une session peu ordinaire.

Yvan Colonna a été présent durant tous les débats. Un moment de deuil, une exigence de vérité et de justice, un devoir de résultats ont ainsi constitué les idées forces de ces débats.

En clôture de journée, Gilles Simeoni a dit toute son émotion mais aussi toute sa volonté et sa détermination. Le président du Conseil Exécutif a dit, bien sûr, toute sa peine, mais il a aussi noté la force de l’union d’un hémicycle avant une première réunion à Paris, vendredi prochain. Une unité même avec des points de vue et des exigences de niveau divers, qui pourra être le point de départ d'un moment historique a dit Gilles Simeoni.

On l’écoute.

Pour Laurent Marcangeli, président du groupe Un Soffiu Novu, l’assassinat d’Yvan Colonna revêt à n’en point douter, un caractère politique.

Le maire d'Aiacciu a ainsi demandé vérité et justice dans le cadre de ce meurtre.

Laurent Marcangeli a également affirmé ne pas avoir peur de l'autonomie ou de la coofficialité, même si pour lui toute décision devra passer par un référendum.

On l’écoute.

Pour Jean-Christophe Angelini, la Corse a vécu un nouveau moment de deuil. Mais cette session invitait également à la réflexion sur l’Après.

Le leader d’Avanzemu l’a dit, son groupe ira à Paris sans œcuménisme béat ni volonté putschiste. Pas question non plus pour lui d’opposer l’hémicycle et la rue.

On écoute Jean-Christophe Angelini.