Le Direct

Session de l'Assemblée de Corse sur la dérive mafieuse : les prises de parole politiques

La journée a débuté par de nombreuses prises de parole d'élus de l'Assemblée de Corse, mais aussi du président du conseil exécutif de Corse et de la présidente de l'Assemblée de Corse.

Parmi ces prises de paroles, l'une de premières a été celle de Gilles Simeoni. Selon le président de l'exécutif, chacun a des responsabilités dans cette question cruciale pour la Corse. Il a notamment répondu à la question que beaucoup se posent : quel peut être le rôle de l'Assemblée de Corse face à ce type de problématique, le tout sans éluder le rôle de l'Etat.

On écoute Gilles Simeoni.

Jean-Martin Mondoloni, au nom du groupe Un Soffiu Novu, a estimé que pour mener à bien ce débat, rien ne devait être tabou.

La violence liée à la grande criminalité ne peut selon lui être décorrelée des autres violences que la Corse a connu jusqu'à présent.

On écoute Jean-Martin Mondoloni.

Pour Core in Fronte, même si l'Etat ne joue pas son rôle régalien, la Corse ne doit pas se soumettre aux situations de non-droit liées aux dérives mafieuses.

C'est aux élus de la Corse de proposer une autre société qui ne laisserait aucune place à ce terreau.

Pour Paul-Félix Benedetti, aujourd'hui, des mécanismes font qu'un voyou n'est plus un délinquant, mais un homme d'affaires, et c'est bien là qu'est le problème.

On écoute Paul-Félix Benedetti, président du groupe Core in Fronte.