Procès en appel des gîtes ruraux : le rôle de Thierry Gamba-Martini passé au crible
- 14/02/2018
- Centre Corse Politique
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Lingua corsa
(Julien Pernici - Alta Frequenza) - Ce mardi après-midi, après Jacques Costa, c'est le directeur général des services du Conseil Général de Haute-Corse à l'époque des faits, Thierry Gamba-Martini, qui a été interrogé par la Cour d'Appel de Bastia dans le cadre du procès en appel de l'affaire des gîtes ruraux. Celui-ci a affirmé n'avoir jamais vu les parapheurs contenant les dossiers de gîtes en question, mettant en avant le nombre important de parapheurs dans le bureau du cabinet de la présidence. Thierry Gamba-Martini a ensuite souligné que le cabinet de Paul Giacobbi avait pris un poids excessif. Par la suite, l'ombre de Jean Leccia a de nouveau plané sur ce procès en appel via notamment une phrase lourde de sens de Thierry Gamba-Martini. Celui-ci aurait "souhaité que Jean Leccia soit toujours là, d'abord car il serait toujours en vie, puis parce qu'[il] ne serait pas [à la place de Jean Leccia] aujourd'hui.". Thierry Gamba-Martini a par ailleurs souligné que Jean Leccia ne l'a jamais mis au courant d'un quelconque problème ayant trait au dossier des gîtes ruraux, et qu'il avait confiance en lui. Selon maître Jean-Sébastien de Casalta, son avocat, Thierry Gamba-Martini n'aurait pas dû comparaître au vu des éléments du dossier.
Ecoutez maître Jean-Sébastien de Casalta.
