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Procès en appel des gîtes ruraux : des peines moins lourdes qu'en première instance

(Julien Pernici - Alta Frequenza) - Ce mercredi, la Cour d’Appel de Bastia rendait son jugement dans le cadre du procès en appel de l’affaire des gîtes ruraux. Tout d’abord, comme en première instance, Jacques Costa a été relaxé. Concernant les cinq autres prévenus, s’ils ont été de nouveau condamnés, les peines prononcées à leur encontre sont moins lourdes. Condamné pour détournement de fonds publics, Paul Giacobbi, seul absent de ce délibéré, a de nouveau écopé de trois ans de prison, mais cette fois-ci avec sursis, de 25 000 € d’amende et de cinq ans d’inéligibilité. Celui qui était président du conseil général de Haute-Corse au moment des faits a choisi de se pourvoir en cassation face à un jugement qu’il a qualifié de « scandaleux » selon son avocat. Thierry Gamba-Martini, à l’époque directeur général des services de ce même conseil général, a vu les faits reprochés à son égard requalifiés en négligence, et a été condamné à huit mois de prison avec sursis. Même requalification pour le cadre administratif, Marie-Laure le Mée, qui a été condamnée à six mois de prison avec sursis. Jean-Hyacinthe Vinciguerra, maire de Perelli et agent du conseil général, a quant à lui été condamné à dix-huit mois de prison avec sursis pour détournement de fonds publics et à cinq ans d’inéligibilité. Enfin, Pierre-Marie Mancini, maire de Costa et élu départemental à l’époque des faits, a vu sa condamnation requalifiée en recel de complicité de détournement de fonds publics et a été condamné lui aussi à dix-huit mois de prison avec sursis et cinq ans d’inéligibilité.

Maitre Mercinier Pantalacci