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Prise de parole de Gilles Simeoni : vives réactions de l'opposition

Le moins que l'on puisse dire, c'est que la conférence de presse offensive envers le gouvernement par le président de l'Exécutif de Corse, Gilles Simeoni, a suscité des réactions aussi vives que fortes.

Du côté du groupe per l'Avvene de Jean-Martin Mondoloni, on pointe une "posture qui masque l’imposture : lle a pour but politique inavoué et médiatiquement réussi de masquer, à l’heure du bilan, la faillite de l’exécutif. Déchets, dossier maritime, autorité de la concurrence, etc… Il s’agit là de compétences de la Collectivité que la majorité se révèle incapable de régler depuis maintenant plus de cinq ans. Procrastination, victimisation et diversion sont ainsi devenues les axes stratégiques de la majorité territoriale"

Chez Andà per Dumane, le groupe de Jean-Charles Orsucci, et relais en Corse de la majorité présidentielle, on estime que "si le refrain de la responsabilité étatique était connu voire dépassé, le recours à peine voilé à des voies non démocratiques est nouveau depuis 2015 et suscite notre profonde inquiétude. Le ton martial et le discours aux relents trumpistes ne sauraient néanmoins cacher l’échec patent des nationalistes au pouvoir sur quasiment tous les sujets avancés." Anda per Dumane qui demande "au Conseil exécutif de Corse de se mettre sérieusement au travail sur tous les dossiers en attente qui pourrissent le quotidien de nos concitoyens depuis des années. Avant de prétendre faire Nation, il faut savoir faire gestion".

Enfin, s'il est absent de l'Assemblée de Corse, Jean Zuccarelli estime que "les propos tenus par Gilles Simeoni, Président de l’exécutif, à l’encontre de l’Etat sont des menaces inacceptables. Leur caractère ambigu ne masque pas leur sens très clair compte tenu du passé qui est invoqué."