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Nazione, nouvelle structure indépendantiste dans laquelle se fondent Corsica Libera et Patriotti, s'est lancée

Nazione. C’est le nom adopté par les plus de 400 personnes, 600 selon les organisateurs, réunies à Corte ce dimanche pour le lancement de ce nouveau mouvement indépendantiste.

Si le mouvement est nouveau, ses composantes, elles, le sont moins. En effet, Corsica Libera n’existe plus depuis ce dimanche, le parti ayant décidé de se fondre au sein de cette nouvelle structure. Le collectif Patriotti, qui avait lancé cet appel depuis octobre, est aussi de la partie, comme certaines personnes non-alignées jusque là.

Toutefois, la volonté d’union de la sphère indépendantiste n’a pas trouvé d’autres volontaires, les autres structures ayant choisi de ne pas s’y associer.

Soutien au FLNC, indépendance comme seule porte de sortie pour un peuple corse à sauvegarder, récusation du destin français de la Corse sont autant de points abordés par Nazione. La vie quotidienne des corses via le volet social sera aussi pris en compte. Le parti a aussi précisé sa vision de la communauté de destin.

On écoute Ghjuvan'Filippu Antolini, qui était dans le collectif Patriotti qui s’est fondé dans le parti Nazione ce dimanche.

Une impression peut ressortir de ce congrès fondateur de ce dimanche, à savoir que Nazione pourrait, à y regarder de plus près, avoir des airs de refondation de Corsica Libera.

Cette analyse n’est clairement pas partagée par le désormais ex-porte-parole de Corsica Libera et nouveau membre de Nazione, Petr’Antò Tomasi. Celui-ci considère en effet que cette démarche va bien au-delà de ce qu’était Corsica Libera, et veut remettre la notion d’indépendance de la Corse au goût du jour.

Concernant la communauté de destin, pas question d’aller sur le terrain de l’association Palatinu, car le durcissement de la notion chez Nazione n’est pas assimilable par sa nature, selon Petr’Anto Tomasi, avec le chemin choisi par Palatinu.

On écoute Petr’Antò Tomasi.