Le Direct

Liste unique ou non pour les territoriales : la réflexion continue chez Femu a Corsica

(Michaël Andreani - Alta Frequenza) - Les Ghjurnate Internaziunali di Corti se sont achevées ce dimanche soir du côté de la citadelle de la capitale historique de la Corse. Il s’agissait de la première édition sans le président emblématique de l’Associu Sulidarità, Ghjuvan Maria Poli, disparu en janvier dernier et à qui un vibrant hommage a été rendu ce dimanche en fin de journée. Autre hommage, celui en mémoire de Jean-Charles Albertini, militant nationaliste décédé tragiquement dans la nuit de samedi à dimanche. L’événement aura réuni une fois de plus de nombreuses délégations internationales ; nous aurons l’occasion de revenir sur ce volet en particulier dans nos prochaines éditions. Ce dimanche, le traditionnel débat portant sur la situation politique de l’île, avant le tout aussi traditionnel meeting de clôture de Corsica Libera, avait pour titre, comme l’an passé « Guvernu corsu : custruimu a Nazione », avec à la tribune les principaux membres de la majorité territoriale ainsi que les trois députés nationalistes. Au-delà du bilan après 18 mois de mandature, la question cruciale que chaque militant nationaliste, mais pas seulement, se pose est la suivante : la démarche d’union entre Femu a Corsica et Corsica Libera, Pè a Corsica, partenariat qui est amener à perdurer, sera-t-elle reconduite dès le premier tour des territoriales de décembre prochain ? Si les choses ne semblent pas encore tranchées du côté des autonomistes, pour les indépendantistes cette stratégie est bel et bien la bonne. Pour Gilles Simeoni, l’union entre Femu a Corsica et Corsica Libera ne fait aucun doute à l’occasion de ces territoriales de décembre. Toutefois, les discussions devront se poursuivre dans l’établissement pour le premier tour d’une liste unique ou de deux listes séparées, à l’instar du scrutin de 2015. Le tout alors que Femu a Corsica a décidé, rappelons-le, de se structurer en un véritable parti de gouvernement, avec la volonté clairement affichée de s’ouvrir davantage à des hommes et des femmes qui ne sont pas forcément issus de la famille nationaliste.

Ecoutez le président de l’Exécutif, Gilles Simeoni.